On parle de genre réaliste comme genre littéraire mais également artistique. Il est apparu aux alentours des années 1850 et est en opposition au romantisme. Ce mouvement littéraire cherche à témoigner, il n’est pas question d’embellir, de cacher les laideurs mais de montrer les choses telles qu’elles le sont réellement.
Le réalisme bouleverse la littérature
Il bouleverse dans ses thèmes et sujets abordés. En effet, avec ce nouveau genre, de nouveaux sujets peuvent être traités aisément tels que :
- La jalousie,
- La misère,
- L’alcoolisme,
- La manipulation.
La littérature n’est plus réservée à la noblesse, le clergé et la haute bourgeoisie, ce mouvement ouvre l’accès à la littérature aux ouvriers, commerçants et petits bourgeois.
Les thèmes du genre réaliste
Le réalisme est basé sur l’observation, la description et la transcription du réel, mais également sur l’apprentissage et l’éducation sociétale. En effet, ce mouvement littéraire aborde principalement les questions de société, comme les mécanismes familiaux et économiques, l’apprentissage de la vie, l’initiation amoureuse, le travail ou encore la ville de Paris et le quotidien de ses habitants.
La forme du genre réaliste
Il existe peu de poésies ou de théâtre bassées sur ce genre littéraire, la plupart des ouvrages sont des romans ou des nouvelles. Ce genre littéraire a conquis plusieurs écrivains connus comme Guy de Maupassant, Gustave Flaubert, Honoré de Balzac, Alexandre Dumas ou encore Stendhal.
Le réalisme a traversé les frontières. En Grande-Bretagne, Henry Fielding décrivait les classes populaires de Londres du XVIIIème siècle. En Italie, la traduction d’un ouvrage d’Emile Zola permettra d’inspirer des écrivains comme Giovanni Verga et Luigi Capuana, eux aussi se pencherons sur la misère et les classes populaires. Le mouvement s’étendra ensuite en Espagne, en Scandinavie, en Russie et jusqu’en Amérique vers le XXème siècle.
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