3 Adaptations de livres pour frissonner en cette fin octobre

L’automne est enfin là et avec lui les journées pluvieuses, la température qui diminue, la nuit qui tombe plus rapidement… Alors pour cette semaine, je vous propose de nous plonger dans les adaptations de livres qui vous donneront la chair de poule, de quoi vous garder en alerte durant votre lecture ou votre visionnage.

Rebecca

Rebecca, Daphné du Maurier (1938

Après avoir épousé le séduisant Maxim de Winter, une jeune mariée va être confrontée à une rivale de taille : la défunte ex-femme de son mari, la charismatique Rebecca. Cette dernière a laissé une empreinte indélébile sur l’environnement du riche homme et semble encore vivre à travers le souvenir qu’elle a laissé de son vivant. Notre narratrice essaiera de percer les mystères qui planent autour de cette figure qui hante l’imposante demeure où le couple vivra.

Adaptation cinématographique de Rebecca, Alfred Hitchcock (1947)

Alfred Hitchcock réalise le film inspiré du roman de Daphné du Maurier et prend d’ailleurs le parti de ne jamais montrer à l’écran un visage ou de donner forme au spectre de Rebecca : par le pouvoir de la mise en scène, il place souvent le souvenir de Rebecca au centre du cadre, rendant la pauvre héroïne bien petite en comparaison de la figure imposante du fantôme. C’est un coup de maître de donner à un personnage absent le rôle de protagoniste.

Rebecca fait d’ailleurs partie de trois adaptations d’Alfred Hitchcock sur les romans de Daphné du Maurier après L’auberge de la Jamaïque en 1939 et, un de ses films les plus connus, Les Oiseaux en 1952.

Le Silence des agneaux

Le Silence des agneaux, (The silence of the lambs), Thomas Harris (1988)

Alors qu’un tueur en série sévit dans le Middle West américain, une jeune stagiaire du FBI du nom de Clarisse Starling est amenée à se rapprocher d’un ancien psychiatre, interné pour des faits de cannibalisme et de meurtres, qui lui apportera son aide pour comprendre les actes du sociopathe et trouver un moyen de le stopper.

Adaptation cinématographique du Silence des agneaux, (The silence of the lambs), Jonathan Demme (1991)

Dans l’adaptation de Jonathan Demme, les performances de Judy Foster et d’Anthony Hopkins dans les rôles de la brillante étudiante et du cannibale, sont magistrales. La mise en scène permet une double lecture et à plusieurs moments, on ne sait pas qui dirige l’interrogatoire ou qui est enfermé : alors qu’Hannibal reste pour la plupart du temps stoïque, c’est Clarisse qui fera des allers et retours devant la grille de la prison, comme un animal en cage. Le film propose d’ailleurs ce parallèle entre la condition animale et le statut d’être humain.

Contrairement au tome précédent Dragon rouge, Le Silence des agneaux permet ici de confronter une figure de la justice, pleine de charité et d’empathie, aspirée à faire de grandes choses dans le FBI alors qu’Hannibal sera toujours un monstre capable des pires atrocités malgré son raffinement.

Shining

Shining, l’enfant lumière, Stephen King (1977)

Après avoir accepté de travailler comme gardien dans un hôtel perdu, Jack Torrance, sa femme Wendy et leur fils Danny, se retrouvent à vivre complètement reclus dans un hôtel macabre au passé tragique. Le jeune Danny, détenteur de pouvoirs surnaturels, verra notamment les fantômes de l’hôtel et sentira une menace grandissante peser sur sa famille.

Stephen King signe ici l’un de ses plus grands thrillers et s’impose comme un maître dans ce domaine.

Adaptation cinématographique de Shining, Stanley Kubrik (1980)

En 1980, Stanley Kubrick décide d’adapter l’ouvrage et en profite pour y apporter de nombreux changements. Le traitement des personnages est notamment bien différent de celui présent dans les livres.

Ici, le réalisateur nous perd dans des décors n’ayant aucun sens, si bien qu’il est impossible de dessiner un plan cohérent de l’hôtel. Cette mise en scène si particulière est faite pour perdre le spectateur qui est complètement happé dans ce film haletant.

Le saviez-vous ? Alors que Stephen King valide la plupart des adaptations de ses romans, il a détesté le film de Stanley Kubrick, jugeant que le film était bien trop éloigné du roman.

Et vous ? Quel est votre programme pour la fin octobre ? Quel est le livre ou le film qui vous fait toujours frissonner ?

N’oubliez pas, si vous avez une question, n’hésitez pas !

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