Un conte est un récit qui relève de la tradition orale. En effet, le mot conte vient étymologiquement du verbe conter qui signifie « faire un récit ». Également appelé conte populaire, le conte oral a donc été transmis par la parole de génération en génération. Il était coutume de raconter des aventures imaginaires ou ayant existé. Seulement la transmission par le bouche-à-oreille de ces histoires fait que la trame de celles-ci variait d’un conteur à l’autre. Au fil des siècles, ces contes ont été collectés et retranscrits sur le papier par différents écrivains. Ainsi, leurs histoires sont fixées dans une version définitive, même s’il peut exister plusieurs versions d’une même histoire, et font désormais partie de la littérature écrite.

Comme nous l’avons vu dans l’article précédent, nous pouvons diviser la poésie en deux formes : les formes fixes et les formes libres. Nous avons pu noter que les formes fixes de la poésie présentent une structure bien établie et un grand nombre de contraintes imposées. Au contraire, les formes libres de la poésie ne répondent à aucune structure définie et n’obéissent à aucune règle. Au fur et à mesure des siècles, les poètes décident de s’affranchir des nombreuses règles imposées par les formes fixes de la poésie pour la faire évoluer afin de mieux s’exprimer à travers elle.