9 étapes à connaître pour structurer son manuscrit

Votre histoire vous la connaissez, vous connaissez également parfaitement vos personnages, leur passé ainsi que leur futur. À présent, vous vous demandez comment la partager au lecteur sans faire toutes ces descriptions dans le corps même de votre manuscrit.

Vous pensez donc à une préface, un avant-propos, une introduction, une postface ou encore un épilogue mais ces mots ne vous sont pas encore très familiers. Je vais tenter de vous éclairer. Voici 9 étapes à connaître pour structurer son manuscrit.

Les paratextes autour du titre

1. Les dédicaces, il s’agit du tout premier paratexte à insérer dans votre ouvrage. En effet, elles sont à placer juste après votre titre. Elles sont utilisées pour témoigner de la gratitude, de l’affection ou permettre de rendre hommage à un ou plusieurs proches.

2. Les épigraphes, sont donc à insérer en deuxième place. Elles ne sont en aucun cas obligatoires. Il s’agit de citations ou de pensées qui, pour vous, représentent l’esprit de votre livre.

Commencer son ouvrage

3. L’avant-propos, il peut être cumulé à une préface et à un prologue. Si tel est le cas il sera préférable de l’insérer en première place. En effet, c’est une présentation générale de l’auteur et des raisons pour lesquelles il a décidé d’entreprendre l’écriture de son œuvre. De ce fait, l’écriture de l’avant-propos ne peut être déléguée à une tierce personne.

4. La préface, elle peut être écrite par l’auteur lui-même ou bien par une tierce personne qui aurait un rapport et un intérêt vis-à-vis de l’ouvrage. Elle permet de présenter le livre, son sujet ou encore l’auteur. La préface n’est pas destinée à un seul genre d’ouvrage. Elle peut présenter un intérêt dans les romans, dans les recueils de poèmes ou de textes, dans les essais ou encore les témoignages et autobiographies.

5. L’introduction, elle concerne généralement les ouvrages dits d’idées comme les essais par exemple. Celle-ci permet de faire part des différentes parties et grands développements à venir. Mais elle peut également introduire un roman. Dans ce cas, l’introduction doit présenter les éléments qui sont à l’origine de la scène (exemple : expliquer les conflits d’intérêts qui ont produit la guerre dans laquelle se trouvent les protagonistes).

6. Le prologue, il sert à situer les personnages lorsque l’ouvrage débute directement dans une scène ou bien dans une action précise. Il peut également être utilisé dans le théâtre toujours dans le but de présenter les protagonistes et l’action. Il expose donc les points essentiels à faire connaître au lecteur avant le commencement du livre. Lors de la lecture du prologue, nous sommes déjà au cœur de la narration.

Aborder la fin de son livre

7. La postface, tout comme la préface elle peut être rédigée par une tierce personne. Celle-ci est utilisée pour placer un commentaire, une ouverture vers de potentielles recherches toujours en lien avec le thème général de l’ouvrage.

8. La conclusion, permet de mettre fin aux développements précédemment étudiés. Dans un essai, elle reprend les grandes questions de l’ouvrage en y apportant une courte réponse en accord avec les pensées argumentées.

9. L’épilogue, il est utilisé comme pour le prologue, pour donner plus d’informations concernant les personnages, du roman, du récit, de l’histoire. Mais placé après le corps de l’ouvrage il permet ici de présenter l’avenir de ces derniers. Il peut également amorcer la suite du livre.

À noter que nous avons volontairement placé ces paratextes dans l’ordre à suivre pour réaliser votre mise en page.

À ne pas confondre

La mise en page d’un ouvrage est une étape qui comporte beaucoup de règles peu connues.

Par exemple les remerciements, qui sont très souvent utilisés par les auteurs, sont également très souvent insérés au mauvais endroit. Ils sont adressés à ceux qui ont épaulé l’auteur dans la réalisation de son livre.

Ces remerciements doivent être impérativement placés à la fin du livre, après le potentiel épilogue ou la postface.

Autre point à éclaircir, le sommaire et la table des matières, il s’agit bien de la même chose, ces deux paratextes permettent de présenter les parties, chapitres et sous chapitres de l’ouvrage.

En revanche, c’est leur nom qui détermine leur positionnement dans le livre.

Ils ne se placent pas au même endroit dans le texte :

  • Le sommaire est à placer au début du livre, généralement après les dédicaces et épigraphes.
  • La table des matières doit quant à elle être impérativement insérée après le texte :  soit entre l’épilogue et les remerciements, soit après les remerciements, libre choix à l’auteur.

Si votre manuscrit est terminé, nous vous proposons un article sur comment envoyer un manuscrit à une maison d’édition.

C’est tout pour aujourd’hui mais je reste à votre écoute !

Crédit image : pixabay

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