Vous vous demandez sûrement comment mettre en page un manuscrit et comment le rédiger avant que celui-ci ne soit envoyé à une maison d’édition pour avis en vue de sa future publication.
Dans cet article nous allons vous donner quelques conseils qui pourraient vous aider à mettre en page un manuscrit.
Le choix de la police et de sa taille
Le choix de la police d’écriture est important, en effet, même si elle permet de donner un certain style à votre manuscrit, il est nécessaire qu’elle reste simple et facilement lisible pour les personnes qui réaliseront l’étude de votre ouvrage.
Ainsi les polices Arial, Times new roman et Calibri sont de très bons exemples.
La taille de la police est également à prendre en compte. Un texte écrit trop petit ou au contraire trop gros ne sera pas agréable à lire. Pour être optimale, la taille de la police doit se situer entre onze et douze.
L’utilisation du gras et de l’italique
Le gras et l’italique sont des typographies soumises à certaines règles et ne sont pas à utiliser de manière automatique dans l’écriture d’un manuscrit.
L’italique est utilisé pour :
- Les titres d’œuvres ou de journaux : Les misérables de Victor Hugo.
- Les mots latins ou de langues étrangères : In fine, ils sont parvenus à la sauver.
À noter que l’utilisation des italiques augmente la difficulté de lecture, qu’elle soit sur écrans ou sur papier. Ainsi, nous vous conseillons de l’utiliser de manière très succincte. L’usage de l’italique lors de l’écriture d’une citation n’est pas obligatoire. Dans ce cas, il est recommandé d’utiliser les guillemets.
À noter également, que les règles typographiques interdisent l’usage simultané des guillemets et de l’italique.
En ce qui concerne l’utilisation du gras, aucune règle n’impose de mettre certains mots en gras. Vous pouvez l’utiliser dans certains cas pour souligner l’importance d’un mot mais sachez que le mot qui vous paraît important ne sera peut-être pas le même pour vos lecteurs. Nous vous conseillons d’utiliser ce style de caractère uniquement pour les titres, chapitres ou encore sous-chapitres.
Bien positionner vos textes
Il existe plusieurs types de textes que vous pouvez ajouter à votre histoire, récit, développement comme par exemple :
- La dédicace sera le premier texte à écrire juste après votre titre.
- Le prologue est à insérer avant le début de votre récit.
- L’épilogue quant à lui se retrouve à la fin de l’histoire.
- Les remerciements sont à positionner après votre potentiel épilogue.
Si vous souhaitez retrouver plus d’informations sur ces textes et bien d’autres pouvant enrichir votre manuscrit, vous pouvez retrouver ma chronique précédente : Structurer son manuscrit.
Mettre en avant ses dialogues
Les dialogues sont soumis à beaucoup de règles.
Mais néanmoins, sachez que pour mettre en page un manuscrit il est très important de les mettre en avant afin qu’ils ne se retrouvent pas noyés dans votre histoire.
Pour cela le plus simple est de passer une ligne à la fin de votre texte et de placer un tiret devant votre dialogue. Si vous utilisez les tirets, il n’est pas nécessaire de mettre en plus des guillemets.
C’est tout pour aujourd’hui, la semaine prochaine nous accueillerons l’équipe de Mon livre & moi pour un Zoom sur la mise à page.