Le genre surréaliste est un mouvement littéraire mais également poétique et artistique. Il est né aux alentours des années 1920 après la première Guerre Mondiale.
Par définition le genre surréaliste s’oppose au genre littéraire réaliste.
Définition du genre surréaliste
Le surréalisme est un mouvement libérateur, il a pour objectif d’affranchir l’Homme des morales sociales, des académismes et toutes autres contraintes pouvant nuire à sa créativité.
Les écrits sont souvent basés sur plusieurs thèmes tels que :
- L’inconscient,
- L’imagination,
- Les rêves,
- L’hypnose.
Des sujets abstraits qui nous permettent de comprendre un peu mieux l’état d’esprit dans lequel est la société d’après-guerre.
Les surréalistes n’acceptent plus d’être guidés par l’ordre établi et les conventions sociales, ce mouvement littéraire se veut donc engagé dans la remise en cause des valeurs établies et la politique. André Breton, principal fondateur du surréalisme nous en donne cette définition :
« Automatisme psychique pur par lequel on se propose d’exprimer, soit verbalement, soit par écrit, soit de toute autre manière, le fonctionnement réel de la pensée. Dictée de la pensée, en l’absence de tout contrôle exercé par la raison en dehors de toute préoccupation esthétique ou morale. »
Ce mouvement littéraire a également fait apparaître une nouvelle forme d’écriture ; l’écriture automatique. En effet, cette technique, utilisée par André Breton, permet d’écrire tout ce qui peut passer par l’esprit de l’auteur sans se préoccuper du sens et de la forme. Ce type d’écriture a pour but de laisser exprimer la créativité et la voix intérieure de l’auteur, d’échapper à toute contrainte de forme.
Œuvres et auteurs surréaliste
Voici quelques auteurs et leurs œuvres s’inscrivant dans le surréalisme :
- André Breton : « Les Champs magnétiques » 1919, « Manifeste du surréalisme » 1930
- Paul Eluard : « Capital de la douleur » 1926
- Robert Desnos : « Corps et biens » 1930
- Louis Aragon : « Le mouvement perpétuel » 1926
- Philippe Soupault : « Mémoires de l’Oubli » 1914
- Benjamin Péret : « Les Rouilles encagées » 1928