Nous vous avons précédemment donné quelques conseils pour créer une routine d’écriture. Aujourd’hui, voyons la routine d’écriture du célèbre écrivain Ernest Hemingway.
Ernest Hemingway
Il n’y a certainement pas besoin de présenter Ernest Hemingway mais il s’agit de l’un des écrivains les plus influents du XXe siècle, connu pour son style d’écriture épuré qu’il appelait la « théorie de l’iceberg », où la force narrative réside dans ce qui n’est pas dit explicitement.
En 1954, il reçoit le Prix Nobel de littérature. Il a servi en tant qu’ambulancier pendant la Première Guerre mondiale, expérience qui a influencé plusieurs de ses œuvres. Après la guerre, il s’est installé à Paris, où il a fait partie de la « Génération perdue », un groupe d’écrivains expatriés américains. Sa vie aventureuse, marquée par la guerre, la chasse, la pêche et les voyages, a souvent été une source d’inspiration pour ses écrits.
La routine d’écriture d’Ernest Hemingway
Ernest Hemingway avait une routine d’écriture assez spécifique et disciplinée. Il se levait tôt le matin, souvent dès l’aube, avant la chaleur de la journée. Il aimait écrire debout, face à un pupitre qu’il avait spécialement aménagé. Il commençait à écrire dès le matin et continuait sans interruption jusqu’à ce qu’il ait atteint son objectif quotidien, qui était généralement d’environ 500 mots, mais pouvait varier selon le projet sur lequel il travaillait. Il considérait le matin comme le moment le plus propice à la créativité et à la concentration.
Après avoir atteint son quota de mots, il s’arrêtait, même si cela signifiait s’arrêter en plein milieu d’une phrase. Il laissait ainsi une amorce pour le lendemain, ce qui lui permettait de reprendre l’écriture plus facilement.
Après sa session d’écriture, Hemingway consacrait le reste de sa journée à d’autres activités : la pêche, la chasse, la lecture… Ces activités lui permettaient de se détendre et de trouver de l’inspiration pour ses écrits.
Les œuvres Ernest Hemingway
Le soleil se lève aussi (1926)
L’Adieu aux armes (1929)
Les Neiges du Kilimandjaro (1936)
Pour qui sonne le glas (1940)
Le Vieil Homme et la Mer (1952) pour lequel il reçoit le prix Pulitzer l’année suivante.
Paris est une fête (posthume, 1964)